Refondation de l’École : continuité et concrétisation
Dans la foulée de l’adoption de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole, Vincent Peillon a ouvert de nombreux chantiers.
Dans la foulée de l’adoption de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole, Vincent Peillon a ouvert de nombreux chantiers.
Les lignes qui suivent ne visent pas une analyse exhaustive des textes - au nombre desquels la loi d’orientation et de programmation - qui refondent l’École de la République. Elles se veulent une lecture de quelques-unes des orientations privilégiées par le ministère.
Vincent Peillon a annoncé une refonte des rythmes scolaires hebdomadaires. À la lecture des communications ministérielles, la nouvelle organisation devrait être la suivante...
Dans le cadre de la refondation de l’École, le Snceel plaide pour un renforcement de l’autonomie des établissements. Il invite à redéfinir le métier d’enseignant et à mettre en place une formation qui soit à la fois disciplinaire et pédagogique. Il appelle à repenser, socle commun oblige, la distinction entre l’école primaire et le collège et à reconsidérer le rôle des lycées dans une double perspective d’insertion professionnelle et de préparation à la poursuite d’études supérieures.
Le député UMP du Bas-Rhin, Frédéric Reiss, a été chargé par le Premier ministre d’une mission visant à « examiner la fonction et le statut d’un directeur d’école, le statut des écoles de grande taille et des regroupements d’écoles ainsi que la possibilité de mise en œuvre du socle commun ». Dans son rapport remis en septembre 2010 il liste des constats et avance un certain nombre de préconisations.
40 % des élèves recensés en 2009 qui ne possèdent pas les acquis sensés être maîtrisés à la fin de l’école primaire ; des enquêtes internationales qui mettent en évidence le fait que les performances des jeunes Français sont médiocres par rapport à celles de leurs voisins alors que les dépenses d’éducation sont plus élevées dans notre pays ; une école qui ne parvient pas à corriger l’inégalité des chances entre élèves issus de milieux sociaux différents mais qui les creuse : tel est le constat établi par l’Institut Montaigne (1) dans un rapport rendu public le 5 mai dernier (2).