Les 6 et 7 novembre, les élus du Snceel se sont retrouvés pour leur session d’automne. Éric Hans, président de l’organisation professionnelle, revient, dans les lignes qui suivent, sur ce temps fort.

Quid de ce qui était attendu à cette session ?

Éric Hans : Lors de ces deux journées, les administrateurs ont pu travailler avec les délégués académiques et un bon nombre de membres de leurs bureaux. C’est une session d’outillage car recevoir un mandat nécessite de mettre en œuvre, au service de ses pairs, des savoir-faire particuliers qui ne s’improvisent pas. C’est aussi pourquoi les experts de la commission vade-mecum, dont François Constantin est le responsable, ont bien préparé la rencontre en favorisant les interactions et les apports.

Quels sont les thèmes qui ont figuré à l’ordre du jour ?

Éric Hans : Les mandatés apprécient de trouver des informations et le décodage pour mieux comprendre les évolutions de notre domaine professionnel et institutionnel. Ainsi, après un temps d’actualité, nous avons pu écouter les collègues partis en mission de découverte en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, là où aucune organisation professionnelle n’est encore présente. Nous avons également pu faire un point d’étape sur le projet immobilier en cours puisque nous avons acquis des locaux au 166 boulevard du Montparnasse, lieu où nous serons bientôt réunis, salariés et adhérents. Il faut encore aménager les locaux. C’est Arnaud Patural qui porte le dossier. Nous avons travaillé également à la réforme de la formation professionnelle et à son impact pour nos salariés ainsi que pour nos lycéens et apprentis. Le congrès des 23-24 janvier se prépare et réserve de beaux moments. « Loi Debré, loi d’avenir ? » coïncide avec les nombreuses occasions de nous réinterroger sur le contrat d’association et les modèles économiques à mettre en œuvre.

En quoi cette session s’est-elle inscrite dans la réflexion engagée par le Snceel ?

Éric Hans : Une de nos problématiques porte sur notre adaptation organisationnelle à la loi NOTRe et aux grandes régions, dans le contexte de régionalisation des académies. Nous avons déjà un outil qui est le protocole de coopération et qui permet aux bureaux académiques d’agir les uns pour les autres sans qu’il y ait lieu de toujours se déplacer loin. Être unis et parler d’une seule voix sur toute une région peut nous démarquer lorsque nos partenaires ont parfois du mal à atteindre cet objectif d’univocité. Et pour ce faire, il est fondamental de venir se nourrir de la pensée commune, partagée, politique en somme, qui permet à chaque mandaté de se retrouver seul en réunion et de pouvoir prendre la parole en étant certain de représenter ses collègues et d’agir dans le sens de ce qui est défini et qui fait notre culture de fond. Il y a en effet permanence des idées au fil du temps même s’il y a un renouvellement des mandatés. C’est aussi pourquoi les participants ont été invités à anticiper le renouvellement du conseil d’administration. C’est à cette occasion que j’ai fait connaître mon intention de ne pas solliciter un nouveau mandat. J’ai pu alors redire ma fierté de servir le Snceel et les grandes joies vécues dans l’engagement avec des hommes et des femmes formidables