Il y a quelques semaines, le ministère de l’Éducation nationale publiait les indicateurs de résultats des lycées qui visent, a-t-il précisé, non pas à « réaliser un classement des lycées », mais à « proposer une image de la réalité complexe et relative que constituent les résultats d’un établissement ». On rappellera à cette occasion une des conclusions d’un rapport que les inspections générales ont consacré à ce qui fait qu’un lycée est meilleur qu’un autre[1]. « La valeur ajoutée positive ou négative [d’un établissement], ne peut jamais, pour les inspecteurs généraux, être imputée à un seul élément déterminant. » Reste, poursuivent les auteurs, que l’existence d’« équipes de direction réellement constituées autour du chef d’établissement dans lesquelles la réflexion est conduite de manière collaborative, s’enrichissant des expériences et de regards » constitue un élément particulièrement porteur. Un constat que rejoint les convictions du Snceel qui plaide pour un certain mode de pilotage de l’établissement scolaire. Un mode de pilotage qui fait appel aux intelligences individuelles et collectives et qui implique que, si le chef d’établissement occupe une position spécifique et constitue le pivot central de l’organisation scolaire, il lui faut s’entourer de collaborateurs proches avec lesquels il constitue une équipe de direction.

  1. Inspection générale de l’Éducation nationale, Inspection générale de l’Administration de l’Éducation nationale et de la Recherche, Des facteurs ajoutés des lycées, juillet 2015. Rapport disponible à l’adresse suivante : www.education.fr.