Et si on évaluait les établissements ?

Cette question se pose après la réforme de l’évaluation des enseignants et dans la logique des évaluations par compétences qui occupent de plus en plus l’espace de travail.

Vos délégués académiques, entourés de membres de leurs bureaux, avec le conseil d’administration du Snceel, travailleront cette question les 15 et 16 mars lors de la session de printemps.

Notre société – entreprises et politiques publiques confondues – est désormais en ordre de marche vers l’évaluation plus généralisée. Ce sont les contrats d’objectifs dans l’apprentissage, les labels de lycée des métiers, le reporting, les entretiens professionnels, les visites de tutelle, les enquêtes Pisa, les normes de certification, etc. La liste est longue comme un jour sans pain. Et si certains veulent « tuer le Mammouth », d’autres envisagent avec des niveaux de préparation fluctuants des systèmes d’information dont on ne sait pas encore très bien quels services ils vont rendre aux établissements, il est bien temps de reconsidérer l’ensemble.

Pour nous, ce qui compte c’est d’évaluer le caractère propre finalement. Il ne peut s’agir d’une évaluation subie mais d’une évaluation choisie. Nous distinguons ce qui ressort de l’auto-évaluation qualitative et de l’évaluation quantitative. Puisque nous participons aussi à une mission de service public il est de notre intérêt de faire valoir la valeur ajoutée que nous y apportons.

Comment fait-on réussir les élèves chez nous ? C’était bien une question majeure du congrès.

Puisque nous voulons plus d’autonomie dans les établissements nous pouvons en rendre compte. Etre responsable c’est être capable de « répondre à » et de « répondre de », aussi nous choisissons l’évaluation qui favorise l’autonomie en nous reconnaissant pleinement responsables.

Eric Hans

Président