Le 24 mars 2017, le Comité national de l’enseignement catholique a adopté le nouveau statut unique des chefs d’établissement de l’enseignement catholique du premier et du second degrés, le conformant ainsi, quatre ans après, au statut de l’enseignement catholique.
Le statut est adopté, il faut maintenant l’appliquer, dans tous les territoires, sans en perdre l’esprit selon lequel il n’y a qu’un seul métier de chef d’établissement quel que soit le type d’établissement dirigé, que l’établissement est la base de tout réseau institutionnel et que le chef d’établissement, du premier degré ou du second degré, en assume la responsabilité pÍremière qui est inséparablement pastorale, éducative, pédagogique, matérielle et administrative.
Il ne serait pas acceptable, par exemple, qu’ici ou là, soit remise en cause l’application au 1er septembre 2017 du statut, alors même, qu’afin de mesurer le coût réel, en termes de rémunération, le Secrétariat général a réalisé, auprès des directions diocésaines, en début d’année scolaire 2016, une étude d’impact, école par école et que le Comité national a adopté des dispositions transitoires permettant, sur une période au plus de cinq ans, d’unifier totalement les rémunérations et d’engager l’ensemble des responsables de l’enseignement catholique à optimiser les ressources et approfondir le travail relatif à la présence et au maillage territorial.
Comme il ne serait pas envisageable que des décisions collectives et égalitaristes prévalent sur le statut et le nécessaire dialogue entre la tutelle et le président de l’organisme de gestion de l’école concernée. Ainsi, à l’article 4.3.1, il est indiqué que l’indemnité de fonction d’un chef d’établissement du premier degré est au minimum de soixante-dix points et déterminée en fonction des possibilités économiques de l’établissement.
Si ce statut nous rappelle que la mission d’exercice autonome se satisfait mal du non-respect ou de l’abandon ici ou là de nos responsabilités intransférables, il nous oblige aussi à assumer la totalité de ses responsabilités (par exemple de constituer l’équipe enseignante, article 2.7) et d’habiter nos espaces de liberté au service de l’intérêt général : rien de nouveau pour un chef d’établissement snceelien…
Arnaud Patural
Deuxième vice-président