Les 8, 9 et 10 juillet, les élus du Snceel se retrouvent à Bordeaux pour une session d’été. Objectifs : débattre des problématiques qui sont au cœur du métier de chef d’établissement, relire ce qui a été vécu dans les territoires et au national, mais aussi partager des moments de convivialité. Éric Hans, président du Snceel, revient, dans les lignes qui suivent, sur ce temps fort de l’organisation professionnelle.

 

Comme il le fait chaque été, le Snceel réunit ses mandatés – administrateurs et délégués académiques – en session d’été les 8, 9 et 10 juillet. Qui de ce qui est attendu de cette session ?

Éric Hans : La session d’été est l’occasion, tous les ans, de réunir les administrateurs et les délégués académiques. En cette fin d’année scolaire, il est toujours opportun de rassembler ce qui a fait l’essentiel de ce qui a été vécu nationalement et dans les académies. C’est comme une lecture des signes des temps, notamment des lignes de force du travail des chefs d’établissement, des évolutions de l’univers institutionnel et des éléments qui rendent notre métier complexe.

Les trois jours se déroulent dans un cadre agréable, cette fois-ci à Bordeaux, ce qui permet de renforcer nos liens par la convivialité chère à notre organisation professionnelle. La présence des conjoints permet aussi de remercier celles et ceux qui favorisent notre engagement par leur propre générosité. Faire preuve de reconnaissance à l’égard de ceux qui se risquent au service des autres fait partie des essentiels.

 

Quels sont les thèmes qui seront abordés lors de cette session et via quels dispositifs ?

Éric Hans : Nous prolongeons le congrès dont le thème était « Prendre le temps pour rêver l’École de demain ». Notre travail thématique portera sur le changement concret et s’appuiera, pour partie, sur des intervenants extérieurs. Ainsi, François Dubet, sociologue de renom, abordera avec nous la question de l’égalité des places et des chances dans un contexte de crise des institutions. Benjamin Moignard, intervenant à la table ronde du congrès de janvier dernier, et que nous aurions aimé entendre plus longuement, donnera des clefs de compréhension et d’action pour que le changement scolaire passe par la transformation des équipes éducatives. Ces travaux seront repris dans les prochaines revues.

 

Quelles retombée attendez-vous de cette session

Éric Hans : À l’issue de cette année portée par le thème du changement, le Snceel sera en mesure de rassembler les idées, les interventions, dans un « Livre blanc » qui donnera l’état de la réflexion et des pistes de travail pour les chefs d’établissement et leurs équipes.

 

En quoi cette session s’inscrit-elle dans la réflexion engagée par le Snceel ?

Éric Hans : Le Snceel est un incubateur d’idées, un prescripteur de tendances. Nous croisons donc les données académiques et nationales pour proposer une vision d’avenir qui soit bonne pour les établissements.