Les 19 et 20 mars dernier, les administrateurs, les délégués académiques et les délégués territoriaux se sont retrouvés pour la traditionnelle session de printemps. À cette occasion, Vivien Joby a lancé la démarche d’assises du Snceel. Une démarche qui, doit a indiqué le président de l’organisation professionnelle, permettre d’expliciter ce qui constitue, selon une formule récurrente, « l’ADN du Snceel ».

La démarche vise à énoncer clairement les valeurs qui s’enracinent dans l’histoire de l’organisation professionnelle – histoire qui fait que le Snceel, s’il est de l’Institution, n’est pas dans l’Institution – et qui donnent cohérence aux actions conduites dans tous les établissements et par ceux qui en sont responsables. Elle s’attachera aussi à interroger « la pertinence de ces valeurs au regard de notre temps, de la société, de nos partenaires, de l’accélération technologique, du Snceel du XXIe siècle et des ressources de chaque école, collège et lycée ».

Elle est fondée sur « le double flux » cher au Snceel, a précisé Vivien Joby. Dans un premier temps, ce sont les administrateurs et les délégués académiques qui plancheront. Ils ont commencé à le faire lors de la session de printemps et poursuivront leur travail à la session d’été qui se déroulera à Reims en juillet prochain. La parole sera aussi donnée aux adhérents, à charge pour chaque délégué académique de mettre en place, avec le bureau académique, un mode d’animation et de questionnement des chefs d’établissement.

La démarche trouvera son aboutissement en janvier 2020 lors de l’assemblée générale avec l’écriture d’un projet renouvelé. Projet qui « dira ce qu’est le Snceel, définira des objectifs pour les années à venir et permettra à l’organisation professionnelle d’aller de l’avant, d’être dans l’innovation, la prospective et l ‘offensive ».