Le Cnec (1) a voté, le 28 novembre dernier, la fusion des statuts du chef d’établissement des premier et second degrés. Que de chemin parcouru depuis le 27 octobre 2001, date du vote du statut du chef d’établissement du premier degré !

La première conséquence de cet acte de fusion est l’érection de « la commission nationale du statut du chef d’établissement ». « Elle est compétente pour proposer un projet de statut, en assurer le suivi et proposer à la commission permanente du Comité national les éventuelles modifications qui s’avéreraient nécessaires. » La composition de ladite commission est la suivante : deux représentants des directeurs diocésains, deux représentants des tutelles congréganistes, deux représentants de la Fnogec, deux représentants de chacune des organisations professionnelles de chefs d’établissement, un représentant de l’Addec (2).

La seconde conséquence, laquelle ne vous a pas échappé, c’est la représentation exclusive des chefs d’établissement par leurs organisations professionnelles. En effet, les organisations syndicales qui jusqu’alors siégeaient à la commission du statut du premier degré ne peuvent plus représenter les chefs d’établissement. Elles seront invitées à s’exprimer sur la situation sociale des chefs d’établissement dans le cadre de la conférence des relations sociales qui mettra la question à son ordre du jour une fois l’an.

Si les règles de traitement restent différentes au regard de la rémunération par l’État entre les chefs d’établissement du premier et du second degrés, il conviendra sitôt ce périple statutaire terminé, et maintenant que leur formation est validée par un titre commun, de travailler la revalorisation triennale des chefs d’établissement du premier degré !

Louis-Marie FILLON
Président


1. Comité national de l’enseignement catholique.
2. Alliance des directeurs et directrices de l’enseignement chrétien.