Par Éric Hans, président du Snceel.

L’assemblée générale a été l’occasion de renouveler le conseil d’administration avec l’entrée de cinq nouveaux administrateurs[1] et le renouvellement de cinq autres[2]. Nous vous remercions pour votre confiance et votre soutien. Ces élus sont au service de tous et ont à porter des mandats, des représentations, des responsabilités de commission de travail pour que nos idées avancent et que nos établissements soient de mieux en mieux adaptés aux besoins nouveaux et à venir.

C’est également l’occasion de reconsidérer le travail qui a été mené auparavant et de remercier ceux qui ont consacré temps, énergie et compétences pour faire entendre nos orientations et nos priorités.

Sans conteste, une dimension importante qui fut portée par le Bureau précédent, et principalement par l’ancien président, Louis-Marie Fillon, fut celle du passage du syndicat de salariés à l’organisation professionnelle qui fait des chefs d’établissement non seulement des co-employeurs mais aussi des dirigeants complets.

Si nos établissements ne sont pas des entreprises, ils sont toutefois des entités à part entière qui nous amènent à être des dirigeants particuliers, porteurs d’une vision large de l’environnement professionnel. Ce faisant, c’est bien l’esprit Snceel initial qui se développe ainsi. Une de ses composantes majeures, c’est la prise en compte de toutes les responsabilités qui nous concernent, sans  n’en omettre aucune. Tout ne se délègue pas. Être responsable est notre caractère propre et nous avons à prendre tous les moyens pour l’exercer pleinement.

Ce qui sous-tend aujourd’hui notre travail, c’est le respect de nos statuts, y compris de chef d’établissement, avec la pleine reconnaissance de notre rôle unique, premier degré et second degré confondus. C’est aussi la pensée sociale de l’Église que tous peuvent s’approprier tant elle est universelle. Ce sont aussi les valeurs de l’économie sociale et solidaire, à commencer par une activité au service de l’homme dans un projet qui l’englobe et le dépasse. C’est enfin l’accompagnement au sens large.

Le rôle du Snceel est multiple et ne saurait se résumer en un texte. Toutefois, je crois que ce qui importe le plus pour ceux qui sont investis, c’est d’être visionnaires, de relier par la réflexion et le dialogue approfondi les signes des temps qui sont à l’œuvre, de leur donner du sens et de proposer, comme tout think tank, des voies de progrès pour les établissements et l’Institution.

Préparons l’École de demain, la société a besoin de nous !

  1. François Bégards, François Boulic, François Combescure, Grégory Laboureur, Jérémy Torresan.
  2. Céline Colombo, Jean-Claude Fourmaux-Lainé, Éric Hans, Vivien Joby, Aimé Vial.

Au sommaire de ce numéro :

Instantanés – Changer l’École oui, mais comment ?

Entre’vue – Éric Hans, dites-nous…

Projecteurs – Pour une École bienveillante : exigence administrative ou choix éducatif ?

Contrastes – Ce qui fait un bon lycée

Revue Snceel n°692